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Communes et particuliers, nous |
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Linky - Nouvel incident grave
causé par les milices d'Enedis
Solidarité avec un habitant de 75 ans poursuivi en justice
Enedis continue inlassablement
à envoyer ses milices (des sociétés privées) un peu partout en France
pour imposer par les pires moyens les compteurs nuisibles Linky à une population qui n'en veut pas. Nous avons
déjà alerté sur le fait que tout cela allait se finir très mal et il est clair
que, outre le danger mortel causé par les incendies de Linky, on se rapproche hélas du drame (cf ci-dessous article de La Provence).
J'exprime ma solidarité totale avec
cet habitant de 75 ans qui se retrouve désormais poursuivi en justice,
alors qu'il était paisiblement chez lui : il ne faut pas oublier que ce
sont les milices d'Enedis qui viennent semer le
trouble dans les communes.
Il est aussi très important de noter que c'est
en violation des décisions officielles de la municipalité d'Eguilles
qu'Enedis a envoyé ses séides installer les Linky : il est inadmissible qu'une société (qui plus est
d'Etat) bafoue impunément la légalité dans de nombreuses communes de France
(*), avec la complicité malhonnête des préfets et du gouvernement.
Il faut croire que M. Macron,
son gouvernement, sa majorité parlementaire LREM et Enedis
ont l'intention de continuer leur campagne totalitaire jusqu'à ce que des
drames se produisent.
J'appelle tous les collectifs, les
associations, les citoyens à organiser des initiatives lors de la journée d'action du 5
mai pour exiger l'arrêt du programme Linky
et dénoncer les procédures lancées contre les communes et habitants (dont ce
monsieur de 75 ans qu'il sera nécessaire de soutenir le 6 juillet au Tribunal
d'Aix-en-Provence) qui ont le courage de refuser les compteurs espions et
malfaisants Linky, Gazpar
et cie.
Stéphane
Lhomme
Conseiller municipal de Saint-Macaire (33)
Animateur du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr
(*)
Pour mémoire, même attaqués devant les tribunaux administratifs, les
délibérations et arrêtés restent en vigueur tant qu'ils ne sont pas
suspendus ou annulés par la justice administrative (à supposer qu'ils le soient
au final).
La Provence - 29/03/2018
La pose des compteurs Linky, ces boîtiers connectés d'Enedis, est un sujet particulièrement électrique. L'opposition est telle, que nombre de réunions publiques se tiennent dans les communes et que certains édiles vont jusqu'à faire voter des délibérations en conseil pour refuser les installations.
Jeudi dernier vers midi, la tension est montée d'un cran à Éguilles. Un technicien de l'entreprise LS Services, société mandatée par Enedis pour installer ces fameux compteurs Linky, a été menacé par un habitant. Alors qu'il était en pleine mission, le technicien a été interpellé par un homme. "Intervenant dans une rue du village, le technicien a été pris à partie par un homme âgé de 75 ans lui sommant ne pas installer ce compteur chez lui alors qu'il opérait sur un autre compteur, décrit le major Stéphane Vanhaesebroucke, commandant de brigade de gendarmerie d'Éguilles. Il a alors sorti de sa poche une arme d'alarme." Après perquisition au domicile du riverain, l'arme a été retrouvée, non chargée.
Une plainte a été déposée et l'homme sera convoqué le 6 juillet prochain au tribunal d'Aix-en-Provence pour menace avec arme et détention d'une arme de catégorie D1 (arme soumise à une simple procédure d'enregistrement).
Un fait qui vient donc ajouter à la confusion déjà présente sur la commune quant au dossier Linky. Le major appelle donc au calme et surtout à la communication sur cette problématique. "Nous avons déjà été confrontés à plusieurs reprises à des altercations virulentes par rapport à ces interventions", indiquait le commandant de brigade. Et d'ajouter que si les militaires n'ont pas à prendre parti dans "ce dossier purement commercial" ils invitent les personnes qui ne souhaitent pas voir installer ce compteur chez elles à gérer en amont du passage du technicien leur situation auprès du fournisseur.
De son côté, et par voix de communiqué, Enedis dénonçait "avec force cet acte d'une gravité extrême, ainsi que toutes incivilités, menaces et autres actes d'intimidation qui peuvent survenir lors de l'installation de compteurs. Les femmes et hommes mobilisés pour la pose effectuent sur le terrain un acte technique qui requiert un environnement serein pour une sécurité maximale et nous leur assurons tout notre soutien."
Pour rappel sur ce sujet, le conseil municipal d'Éguilles prenait une délibération le 16 novembre dernier demandant un "sursis à exécution dans le déploiement des compteurs Linky par Enedis" avant d'interdire carrément "la pose d'office de compteurs Linky sur le territoire contre l'accord des abonnés". Ceci a été notifié dans un arrêté pris lors de la séance du conseil municipal du 8 décembre. Robert Dagorne indiquait alors : "On nous force la main, c'est totalement intolérable ". Contacté mercredi, le maire restait injoignable.